Déjà avant d’être élu président Emmanuel Macron lors de sa campagne électorale il avait tendance à étaler sa maîtrise de la langue anglaise. Dans une courte vidéo diffusée sur facebook : « Come to France, it’s your nation » il s’adressait dans un anglais impeccable aux chercheurs américain en climatologie.
Déjà début janvier en Allemagne il s’était exprimé en anglais pour évoquer l’avenir des relations franco-allemandes, c’est original ! Quid des langues officielles des deux pays concernés; il s’en est justifié en expliquant que c’était pour que tous les participants comprennent son discours. On s’étonnera ensuite que l’anglais devienne de plus en plus la langue de l’Europe, langue qu’ils nous ont laissé en héritage après nous avoir quitté. Ils doivent bien rigoler !
Président polyglotte il en profite, ainsi, récemment à Davos il a innové en utilisant l’anglais puis le français lors de son discours et cerise sur le gâteau il n’a pas dit la même chose dans les deux langues (plutôt social en français et plutôt libéral en anglais, comme par hasard !) alors que l’on aurait pu penser qu’il répétait son discours pour les non francophones.
En s’exprimant fréquemment en anglais Macron fait allégeance à l’hégémonie des USA et à celle de l’argent, alors que diplomatiquement il est d’usage que les chefs d’états s’expriment dans leur langue maternelle hormis lorsque par courtoisie ils disent quelques mots dans la langue du pays d’accueil. Dans le cas de notre président je pencherais plutôt vers une petite vanité personnelle (une de plus chez ce mégalomane) «Ecoutez comme je parle bien l’anglais, bien mieux que mes prédécesseurs ! », mais compte tenu du faible niveaux de ceux-ci, c’est plutôt facile.
En même temps il se veut le défenseur de la francophonie (il n’est pas à une contradiction près) lors d’un discours récent devant les étudiants de l’université de Ouagadougou en lançant le projet d’un dictionnaire de la francophonie à la charge de sa correspondante au sein de l’AUF (Agence Universitaire de la Francophonie » et de l’académie française. Pour une fois, il va dans le sens de l’histoire dans la mesure où les prévisionnistes prévoient que le français sera, grâce à l’Afrique, la langue la plus parlée au monde à l’horizon 2050.