Le « Brexit » s’il est voté par nos amis anglo-saxons est peut être une chance pour la langue française. En effet une fois les anglais parti, il ne restera plus que trois petit pays européen, l’Irlande, Chypre et Malte, à posséder l’anglais comme langue nationale, dans ces nouvelles conditions l’anglais devrait-il rester la langue dominante des institutions de l’union européenne.
Á la création de la communauté européenne, 4 langues, le français, l’allemand, le néerlandais et l’italien étaient les langues officielles de l’UE et au fur et à mesure de l’intégration de nouveaux états on est passé à 23 langues, ce qui a un peu compliqué le fonctionnement. Toutefois, les trois langues de travail de la Commission Européenne sont le français, l’allemand et malheureusement l’anglais. Cette dernière est devenue la langue dominante et s’est imposée partout en Europe et dans notre pays (non seulement dans les institutions mais aussi dans les entreprises, dans la presse et les publications scientifiques, dans la culture et la publicité, etc.).
Au niveau de Bruxelles et de la Commission Européenne alors qu’en 2008 la langue allemande avait été presque complètement éradiquée, il y avait encore 12 % de texte en français depuis c’est fait l’anglais est devenu la langue unique, ce que m’a confirmé un responsable lorsque j’ai visité cet organisme il y a quelques semaines. Pour l’élite intellectuelle française utiliser l’anglais, plutôt le baragouiner dans les réunions entre collègues francophone, semble être le summum de la réussite et pourtant c’est navrant, et je vous parle d’expérience.
Une fois les Anglais partis, ce que je ne souhaite pas malgré tout, L’Europe devra-t-elle conserver cet idiome abâtardi le « globish » qui l’a colonisé, alors qu’une langue de qualité comme la nôtre le remplacerait avantageusement. Le retour de la francophonie ne serait que justice pour une langue qui fut celle des princes et des rois, et de la diplomatie en Europe au cours de l’histoire (je deviens conservateur, c’est l’âge!). Mais pour cela il faudrait que notre pays redevienne leader (zut, un mot anglais!) en menant une vraie politique européenne. Il ne faut pas rêver même si le « Brexit » est voté rien ne changera et l’anglais, sorte d’esperanto du pauvre, restera le seul moyen de communiquer à Bruxelles.